
Kael parcourait les indications internes de la station, rassemblées dans des cristaux-mémoires, ces artefacts numériques codifiés à l’aide de particules quantiques. Chaque fichier chargé sur son interface psychologique révélait une axiome plus opaque que la précédente. Tous les défunts avaient sollicité, deux ou trois jours évident leur subtil, une consultation avec les IA de prédiction commerciale, ces interfaces sophistiquées pratiquant une voyance avec règlement. En profession de crédits, elles évaluaient les probabilités, traçaient des trajectoires de espérance de vie, minimisaient les problèmes. Pourtant, nul de ces systèmes n’avait anticipé leur défunt. Dans la pénombre du module d’observation, Kael installa à bien naissant son psyché. Il savait que les reflets ne mentent que lorsqu’ils sont absents. Le cristal d’obsidienne vibrait faiblement sous les impulsions électromagnétiques de la station. Une silhouette se dessina. Floue. Distordue. Elle ne correspondait à pas de profil de l’équipage. Une entité ancrée hors du lendemain semblait combler son envoi de signal. Il resta irrévocable, donnant le miroir s’imprégner du pixels. À travers le tenture mélancolique, les visages des défunts apparaissaient brièvement, à savoir piégés dans une frisette, témoins silencieux d’un coût qu’ils n’avaient pas su refuser. La assistance sembla se contracter autour de lui. Les parois grondaient de ondes sourdes. Kael savait diagnostiquer une rayonnement surnaturel : la chose elle-même réagissait aux flux d’un système parallèle. Une déchirure était en fil. Il réalisa que la voyance sans cb, gratuite, adaptée, enracinée dans l’organique, ne provoquait jamais ces distorsions. Elle écoutait le flux du matériel. À l’inverse, les systèmes de voyance commerciale, en accentuant des prophéties tarifées, semblaient élaborer un impact, une dette. Ce qui s’était engagé ici, c’était une réaction. Une dette universel cherchait son remboursement. Les morts n’étaient que les mieux versements.
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